Manger le patriarcat manger Dubaï manger les collants manger manger les patrons manger les collants manger le patriarcat manger le CAC 40 manger dubaï manger l’A69 manger le système manger le système manger le système manger le patriarcat manger Dubaï manger les collants manger manger les patrons manger les collants manger le patriarcat manger le CAC 40 manger dubaï manger l’A69 manger le système manger le système manger le système manger le patriarcat manger Dubaï manger les collants manger manger les patrons manger les collants manger le patriarcat manger le CAC 40 manger dubaï manger l’A69 manger le système manger le système manger le système manger le patriarcat manger Dubaï manger les collants manger manger les patrons manger les collants manger le patriarcat manger le CAC 40 manger dubaï manger l’A69 manger le système manger le système manger le système manger le patriarcat manger Dubaï manger les collants manger manger les patrons manger les collants manger le patriarcat manger le CAC 40 manger dubaï manger l’A69 manger le système manger le système manger le système manger le patriarcat manger Dubaï manger les collants manger manger les patrons manger les collants manger le patriarcat manger le CAC 40 manger dubaï manger l’A69 manger le système manger le système manger le système manger le patriarcat manger Dubaï manger les patrons manger le CAC 40 manger l'A69 manger le système
COLLANT(S)
création 2025
"j'embrasse le rayon collants de mes immenses bras de femme d'1m56 et demi, je déchire tous les petits cartons qui entourent les collants un à un, je les jette à terre sur le carrelage qui colle de Miniprix, montagne de collants, des cartons, déchetterie dégueulante de mazout, et je les essaie, tous les collants je les essaie, ça colle entre eux et moi"
Autofiction théâtrale qui raconte une journée classique pour La Femme d'1m56 et demi : elle voulait acheter des collants mais finit par saccager tous les rayons de Miniprix.
Collant(s) est né à cet endroit précis où le bouchon a lâché. Une écriture dégueulante, collante dans le fond et dans la forme. Un texte en bloc, sans point, sans fin, un flot de mots, une lecture indigeste, à mettre à l’épreuve du plateau avec variations, hésitations, éclats, battements, larmes, essoufflements, célérité, chair.
En exploitant le mot "collant" et sa polysémie, ce spectacle parle de ce qui colle : l'habit, la matière, la glue. Il parle de ceux qui collent aussi : les frotteurs, harceleurs, intrus. Et la Femme d'1m56 et demi rend hommage à sa vulnérabilité. À son éco-anxiété. À son hypersensibilité. À sa résilience.
dans les tympans d'une hypersensible
Le spectacle s'accompagne d'une création musicale, nécessaire au tempo haletant du texte.
Le travail électronique d'Elise invite à concevoir un imaginaire distordu pour détourner, amplifier et altérer le réalisme du texte. C’est une expérience de l’accumulation et donc, nécessairement, du silence qui s’en suit.
Ce spectacle est co-produit par Le Tracteur dans le cadre du dispositif Le Champ des Possibles et bénéficie du dispositif Aide à la Création de l’Espace Roguet. Nous remercions chaleureusement nos partenaires de nous accueillir en résidence pour la création de ce spectacle :